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Histoire de la pensée sexologique

Note importante

Cet article est une retranscription d’un cours magistral tenu à l’oral, dispensé dans le cadre du Diplôme Inter Universitaire de Sexologie, qui dure 3 ans.
Chaque enseignant, dans sa discipline, a son propre référentiel théorique.
La retranscription de ces cours est un support de révision et apporte un complément d’informations à ceux qui s’intéressent au sujet.
C’est l’ensemble des visions transdisciplaires qui permet la richesse de ce DIU.
Malgré les efforts que nous avons fournis pour produire une transcription au plus près du cours d’origine, vous pouvez rencontrer des erreurs ou des évolutions dans les découvertes scientifiques.
N’hésitez donc pas à nous en faire part dans les commentaires, sous le cours :)

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PREAMBULE

La sexualité a une évolution récente très rapide en occident dans les dernières décennies, à tel point qu’il y a même un anachronisme dans le mot pornographie entre sa définition d’il y a 50 ans (où une femme filmée en petite tenue représentait une image pornographique) et maintenant.
Si il y a 20 ans ont demandait si les gens avaient déjà vu un magasine avec des photos mettant en scène un rapport sexuel (un magasine porno), personne ne répondait à cette question car c’est une question qui gênait.
De plus il y a 20 ans le mot « sexe » n’était jamais employé (on utilisait le mot « sexualité »).
C’est la même chose pour l’homosexualité, puisqu’il y a 50 ans, deux hommes qui se tenaient par la main pouvaient aller en prison.

Il est donc important de prendre la sexualité en fonction de l’histoire et du contexte culturel.

Concernant la recherche en sexologie :

En matière de fantasmes sexuels, il y a une seule étude : Brett Khar, sex and the psyche – Le livre des fantasmes
Il y a 20 ans on avait aucune idée de la façon dont fonctionnait l’érection.
Il y a 10 ans on ne comprenait rien à la sexualité féminine.

L’injection intra caverneuse pour le traitement de la dysfonction érectile a été découverte tout-à-fait par hasard en 1982 par un chirurgien vasculaire qui s’est trompé lors d’une opération de revascularisation de la saphène et qui a injecté de la papaverine dans la mauvaise veine, entraînant immédiatement une érection du patient qui était sur la table d’opération.
À l’époque il n’y avait pas de recherche en sexologie dans le domaine de la physiologie en France. Personne ne croyait à cette technique jusqu’à ce qu’un urologue se fasse une injection en public lors d’un congrès d’urologie et c’est suite à cette démonstration qu’on a commencé à faire des recherches anatomiques et physiologiques et qu’on a découvert les muscles lisses (avant on avait la théorie de « l’éponge passive », qui prétendait que des valvules présentes dans la verge se chargeaient de la remplir de sang de manière passive alors qu’en réalité c’est l’inverse puisqu’on a une « aspiration » du sang par la verge -théorie de « l’éponge active »). On parle là des années 1980, c’est très récent pour une découverte d’anatomie pure !

Encore à l’heure actuelle, l’anatomie du clitoris n’est pas enseignée pendant les études de médecine.

Dans les magasines, les sondages prétendent que les femmes et les hommes jouissent à 80% alors que ce n’est pas du tout représentatif de la réalité, notamment à cause de biais de méthodologie et surtout d’interprétation. Il y a une tendance à vouloir montrer des trucs nouveaux et des trucs chocs.

1- AUX ORIGINES

[-35000 av. JC] Les images qu’on a du paléolithique représentent des femmes multipares (Venus aurignacienne)

Venus aurignacienne

[-30000 av. JC] Ce n’est que 5000 ans plus tard que l’on a des représentations masculines avec le gland sculpté de Laussel.

Gland sculpté de Laussel
Gland pénien sculpté de Laussel (Dordogne)

[-25000 av JC] La première scène ithyphallique (c’est-à-dire le sexe en érection) avec l’homme du puits de Lascaux.

Homme en erection de Lascaux
L’homme du puits de Lascaux

[-2500 av. JC] Du temps de Babylone on a la première représentation d’une préoccupation d’ordre sexuelle : les plaquettes du temple d’Ishtar (déesse de la fertilité), qui représentent un rituel contre l’impuissance.

[-2000 av. JC] Dans l’Égypte pharaonique, on a souvent des représentations d’Osiris ithyphallique (car il est source de vie et lorsque son frère le découpe en morceaux, Isis sa femme récupère tous les morceaux sauf son sexe qu’elle reconstitue -comme un god ceinture-).

Osiris ithyphallique
Osiris ithyphallique


[Ve-IVe siècle av. JC, en Grèce]

Le Banquet de Platon est l’occasion d’un débat sur l’amour : amour-manque, amour-passion…
=> L’amour-manque est le modèle occidental habituel (on ne se rend compte qu’on aime l’autre que parce qu’il nous manque lorsque l’on est éloigné) et cela pose un problème lorsque l’on commence à vivre ensemble « on est tout le temps ensemble donc tu ne me manques plus donc on ne s’aime plus »).

Hippocrate décrit la mécanique de l’érection et de l’éjaculation, avec une conception erronée d’un « sperme médullaire ».

Aristote (IVe siècle av. JC), qui au passage était un grand misogyne, pensait que le sperme de l’homme était un liquide de l’esprit (relié à la moelle épinière, CF Hippocrate) qui s’unissait au sang menstruel féminin pour produire l’enfant, et que le pénis se gonflait « sous l’effet du vent » (pneuma).

Malgré le fait qu’il avait parfaitement tord, la pensée d’Aristote était à l’époque un dogme incontestable. Personne ne pouvant le remettre en question, c’est cette vision de la sexualité qui prévalait jusqu’au XVIIIe siècle.

En effet, au XIXe siècle, Darwin publie un texte (L’origine des espèces) qui remet en cause la genèse d’Aristote, et va ainsi permettre le principe de remise en question par rapport à la génération précédente (avant, tout était figé par cette pensée incontestable).

[Ier siècle av. JC] Ovide publie un poème didactique à l’usage des séducteurs (L’art d’aimer) qui est pris comme une injonction à l’infidélité et qui le condamne à l’exil à vie.

A Rome, les femmes et les enfants portaient autour du cou des tintinnabulum et des fascinum (amulettes phaliques) qui étaient des phallus en pierre et étaient le symbole de la puissance, de la chance et de l’argent. On en a retrouvé des tas à Pompeï mais ils ne sont jamais montrés dans les musées.

Amulettes phalliques gallo-romaines
Amulettes phalliques gallo-romaines
Fascinum gallo-romaine
Fascinum gallo-romaine

2- LA PRÉ-SCIENCE

Un certain nombre de penseurs se sont penchés sur la sexualité.

XVIe siècle

Léonard de Vinci : Ingénieur du XVIe siècle qui en 1502 publie Les Feuillets de la génération : anatomie du coït
Ambroise Paré : Chirurgien de François 1er. Décrit l’érection en 1573 et est le premier à écrire qu’il y a du sang dans le pénis. À cette époque la dissection humaine est interdire, mais en temps que chirurgien de guerre il voit des mutilés de guerre et des castrés. Le problème c’est que tout le monde pense que les veines sont des cavités pneumatiques (à cause d’Aristote).
Gabrielle Fallope à la fin du XVe siècle invente les trompes de Fallope ainsi que le préservatif en 1555.

XVIIe siècle

1649 – William Harvey nie le sperme féminin
1663 – Reiner De Graaf découvre l’ovule
1677 – Antonie Van Leeuwenhoek découvre le spermatozoïde
1675 – Nicolas Venette : Premier sexologue. Ecrit le traité de la génération de l’homme ou de l’amour conjugal, premier traité de sexologie

XVIIIe siècle : La persécution de la masturbation

Au début du XVIIIe siècle commence la condamnation de la masturbation qui va se poursuivre jusqu’à la moitié du XXème siècle. C’est un complot médico-religieux contre l’adolescence qui durera 250 ans en occident alors qu’avant cette époque aucune contrainte ni interdiction n’existait vis-à-vis de la masturbation (même si les responsables de ce complot à l’époque prétendaient le contraire).

1710 – Docteur Bekkers, Onania ou le pêché infâme de la souillure de soi.
1758 – Samuel Auguste Tissot, Testamen de morbis ex manustupratione (Essai sur les maladies produites par la masturbation)

Fin du XVIIIe – XIXe siècle

1756 – John Hunter, précurseur de la sexologie, décrit des consultations de sexologie dans son « Traité des maladies vénériennes : impuissance organique et impuissance par imagination« 
1788 – Dr Amédée Doppet décrit dans son « Traité du fouet et de ses effets sur le physique de l’amour » comment soigner la dysfonction érectile par des méthodes de stimulations qu’on qualifie aujourd’hui de SM, sur le principe Aristodien que le sperme vient de la colonne vertébrale et que l’échauffement des lombes va permettre de retrouver la virilité.
1802 – Thomas Beddoes – premiers cours d’information sexuelle
1855 – Félix Roubaud : « Traité de l’impuissance et de la stérilité chez l’homme et chez la femme » est le premier livre à décrire le déroulement d’un coït.

Jusqu’en 1960 on utilise encore le fouet pour traiter l’impuissance, notamment dans les maisons closes où les dames de joie sont les sexothérapeutes de l’époque. Ensuite la société change : les bordels ferment, la contraception apparaît et va permettre d’avoir une sexualité avant le mariage. Les pratiques excitatrices qui étaient réservées aux bordels entrent dans le couple.
En 1960 le nombre moyen de partenaires sexuels pour un homme était de 11,8 et pour une femme 1,8.

1866Dr Legros : preuve expérimentale de l’érection par perfusion des artères péniennes
1872 Docteur Joseph R. Beck : première observation de l’orgasme féminin
1884George M. Beard, Sexual Neurasthenia

1886Richard von Krafft-Ebing, Psychopathia Sexualis -> Dépénalise les crimes sexuels que sont l’homosexualité, le sadisme, les perversions, l’érotomanie et les transforment en maladies psychiatriques. La sexualité passe du Droit et de l’Eglise dans le champ de la psychiatrie. C’est pour cette raison que le vaginisme et l’éjaculation prématurée se retrouvent encore aujourd’hui dans la classification DSMIV (qui est la classification internationale des maladies psychiatriques).

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3- LA SCIENCE : À partir du XXe siècle

1896Henry Havelock Ellis, Studies in the Psychology of Sex -> invente la sexologue psychiatrique
1905Sigmund Freud, Trois essais sur la théorie sexuelle
1911 – Première mention du mot sexologie (Sirius de Massilie, La sexologie) mais à l’époque cela défini une technique pour déterminer le sexe de l’enfant
1919 – Premier Institut d’études sexuelles créé à Berlin par Magnus Hirschfeld
1920 – Première greffe de testicule de chimpanzé chez l’homme par Serge Voronoff
1921 – Première chirurgie de changement de sexe à Dresde par le Dr. Felix Abraham

1928 – Invention du stérilet, par Ernst Grafenberg
1930 – Le Pape condamne l’usage de tout contraceptif, même dans le cadre du mariage
1931 – Méthode contraceptive de Kiusaku Ogino : c’est une méthode de calcul de probabilité en fonction de la phase du cycle
1956 – Invention de la pilule contraceptive féminine par John Rock et Gregory Pincus sous la pression du mouvement féministe.

4- LA CONNAISSANCE

a – Aux Etats-Unis

En 1938, Alfred Kinsey (voir le Film « Dr Kinsey ») va révéler à l’Occident ses pratiques sexuelles. A la base c’est un biologiste qui enseigne la zoologie en Arizona en observant les abeilles, et suite à des problèmes d’ordre sexuels qu’il rencontre avec sa femme lors de leur premier rapport, il se rend compte qu’il n’y a aucun spécialiste ni aucune connaissance en sexologie, et qu’on en sait plus sur le comportement sexuel des abeilles que sur le comportement sexuel des humains. Il décide donc de faire une étude sur 100 000 hommes dont il va recueillir les comportements sexuels durant 10 ans. Grâce à ce travail il va découvrir des choses sur sa propre sexualité, notamment son homosexualité.

Le livre « Sexual Behavior in the Human Male » (le comportement sexuel de l’homme) dit “Rapport Kinsey” sort en 1948 et fait l’effet d’une bombe, et en 1953 il sort le livre « Sexual Behavior in the Human Female » (le comportement sexuel de la femme).

En 1954, William H. Masters se met à observer le coït humain et les réactions sexuelles en payant des prostitués dans les sous-sol de l’hôpital. C’est le seul travail d’observation de la sexualité humaine de toute l’histoire de l’humanité.
Masters va se rendre compte qu’en fait il ne comprend rien à la sexualite féminine, et va avoir l’idée en 1958 de s’associer à une sociologue, Virginia E. Johnson, qu’il embauche d’abord comme assistante de recherche.

Il vont se rendre compte que la sexualité est bien mieux comprise lorsqu’elle est abordée par un couple mixte.

Il vont observer et décrire les réactions féminines et masculines des hommes et des femmes et également décrire les problèmes qui peuvent être rencontrés pour en conclure que les problèmes sexuels sont avant tout des problèmes de couple.

En 1966 ils publient « Human Sexual Response » (Les Réactions sexuelles) et en 1970 « Human Sexual Inadequacy » (Les mésententes sexuelles).

C’est le début vrai de la sexologie.

b – En France

1967 – La loi Neuwirth suspend la loi de 1920 interdisant la diffusion de la contraception
1973 – “Circulaire Fontanet”, quatre heures d’éducation sexuelle en classe de troisième
1979 – La loi Veil dépénalise l’avortement et libéralise la contraception.

– Apparition de la plainte sexuelle –

1998Abrogation de la Loi sur les 4h d’éducation sexuelle sur plainte des associations bien-pensantes
Puis rétablissement de 2h depuis 2003 (qui ne sont pas faites -ou mal faites- en pratique)

5 – ENSEIGNEMENT DE LA SEXOLOGIE

1959 – Premier enseignement universitaire à Hambourg
1960 – Au Mount Sinaï Hospital, à New-York
1969 – Enseignement francophone au Québec
1970 – A Genève G. Abraham et W. Pasini
1974 – Marseille puis Lyon (1975)
1993 – Création du DESC d’andrologie
1995 – DIU de Sexologie, neuf universités

Même si les choses évoluent, il existe encore actuellement des réticences, comme dans cette Fac de province où l’enseignement de la sexologie à été supprimé sous prétexte que cela sortait trop du domaine médical.

6- LES TRAITEMENTS EN SEXOLOGIE

1978De la Torre : brevet sur l’effet érectogène de l’isoxsuprine par injection intra-caverneuse (IIC)
1980Ronald Virag, la papaverine IIC
=> Début de l’ère des médicaments sexo-actifs
1983 – A l’AUA, Giles S. Brindley s’injecte de la phenoxy benzamine dans la verge
1982 – ISSIR, modèle de l’éponge active
1995 – AMM prostaglandine E1 sexo-active en IIC
1998 – AMM sildénafil (Viagra®), premier IPDE 5
2001 – AMM Apomorphine, sexo-actif central
2003 – AMM de deux nouveaux IPDE 5 : le tadalafil (Cialis®) et le vardénafil (Levitra®).
2013 – AMM de Priligy® (dapoxétine) pour le traitement de l’éjaculation prématurée

7- AVENIR

– Mieux comprendre les troubles masculins
– Traitement de l’éjaculation précoce
– Connaître la sexualité féminine
– Savoir prendre en charge le couple, dimension vraie de la sexologie

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2 commentaires sur “Histoire de la pensée sexologique

  1. MINCHACA Céline dit :

    Virginia Johnson avant d’être psychologue-sexologue avait été engagée par Masters comme assistante de recherche. Elle n’était pas sage-femme.

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