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Sexoblogue.fr : Des conseils d’experts pour une sexualité épanouie

Sommeil et santé sexuelle : un lien étroit à ne pas négliger

15 mars 2024 dans Maladies et sexualité par

24e Journée Mondiale du Sommeil

La Journée Mondiale du Sommeil est un événement annuel qui a pour objectif de sensibiliser le grand public à l’importance du sommeil pour la santé et le bien-être. Cette journée a été créée en 2008 par la World Sleep Society et se déroule chaque année le troisième vendredi de mars.

A cette occasion, il est important de rappeler l’importance du sommeil pour la santé sexuelle. En effet, de nombreuses études ont démontré le lien étroit entre le sommeil et la santé sexuelle.

Le sommeil est un besoin fondamental du corps, essentiel pour la santé et le bien-être. Un sommeil de qualité permet de récupérer de la fatigue physique et mentale, et de régénérer l’organisme en profondeur. Cependant, le lien entre le sommeil et la santé sexuelle est souvent méconnu, et pourtant il est bel et bien présent.

En tant que professionnel de la santé, il est important de comprendre le lien entre le sommeil et la sexualité afin d’optimiser la prise en charge des patients présentant des troubles de la santé sexuelle. Dans cet article, nous allons examiner de plus près ce lien complexe entre le sommeil et la sexualité, et comment il peut impacter la vie sexuelle des individus.

De nombreuses études ont montré que le manque de sommeil peut avoir des répercussions négatives sur la santé sexuelle, tant chez les hommes que chez les femmes. Ainsi, le manque de sommeil peut entraîner une baisse de la libido, des problèmes d’érection chez les hommes, une sécheresse vaginale chez les femmes, ainsi qu’une diminution de l’énergie et de la motivation, ce qui peut rendre les activités sexuelles moins attrayantes.

Les troubles sexuels liés à la maladie rénale chronique

9 mars 2024 dans Maladies et sexualité par

Journée mondiale du rein 2024

Tous les ans depuis 2003, France Rein organise au mois de mars, la SEMAINE NATIONALE DU REIN.

A cette occasion, nous souhaitons rappeler que les dysfonctions sexuelles sont fréquentes chez les patients atteints de maladie rénale chronique (MRC) avec un impact négatif sur leur qualité de vie.

La maladie rénale chronique (MRC) est une affection caractérisée par une dégradation progressive et irréversible de la fonction rénale. Les reins, organes essentiels, assurent la filtration des déchets et de l’excès de liquides du sang, la production d’urine et la régulation de l’équilibre chimique de l’organisme.

Au cours de la MRC, la capacité des reins à assurer ces fonctions diminue progressivement, pouvant conduire à diverses complications, notamment l’hypertension, l’anémie, des problèmes osseux et une accumulation toxique de déchets dans l’organisme.

La maladie rénale chronique (MRC) est définie comme une altération de la fonction rénale (DFG < 60) et/ou la présence de lésions rénales (hématurie, leucocyturie, albuminurie supérieure à 30 mg/24 h ou ratio albuminurie/créatininurie > à 3 mg/mmol) présentes pendant au moins trois mois, quelle qu’en soit la cause.

Elle est classée en différents stades en fonction de la filtration glomérulaire estimée (DFG) et de la présence ou de l’absence de lésions rénales.

Les manifestations cliniques de la MRC peuvent comprendre une réduction de la diurèse, des œdèmes au niveau des pieds et des chevilles, de l’hypertension, une asthénie, des nausées, des vomissements, des prurits, des troubles du sommeil et une anorexie.

Les causes fréquentes de la MRC incluent des pathologies chroniques telles que le diabète, l’hypertension et certaines maladies auto-immunes. Elle peut également résulter d’une obstruction des voies urinaires, de récidives d’infections rénales ou d’anomalies congénitales rénales.

La MRC est une affection de longue durée nécessitant un suivi médical rigoureux. Dans les stades avancés, la MRC peut progresser vers une insuffisance rénale terminale, définie par un DFG < 15 ml/min (ce qui correspond au moment où les deux reins ont perdu plus de 85% de leur fonction), et nécessitera une dialyse ou une transplantation rénale.

Qui était Shere Hite ?

8 mars 2024 dans Actualités par

Shere Hite est née le 2 novembre 1942 à Saint-Joseph (Missouri) aux États-Unis et est décédée le 9 septembre 2020 à l’âge de 77 ans.

Elle était surtout connue pour son « Rapport Hite« , une étude à grande échelle sur la sexualité féminine aux USA dans les années 70, qui s’est vendu à plus de 50 millions d’exemplaires depuis sa publication, et qui a remis en question les stéréotypes de genre et a permis de mettre en lumière les préoccupations et les besoins des femmes en matière de sexualité.

Basé sur les points de vue de 3 500 femmes, ce livre a remis en question les hypothèses masculines sur la sexualité en révélant que de nombreuses femmes n’étaient pas stimulées par la pénétration sexuelle. Il a également encouragé les femmes à prendre le contrôle de leur vie sexuelle. Il a été rejeté comme « anti-hommes » et a été surnommé le « Hate Report » par Playboy.

Shere Hite était une véritable féministe et une militante de la libération sexuelle. Elle a consacré sa vie à la lutte contre les normes sociales oppressives qui limitent la liberté et l’épanouissement sexuels des femmes. Son travail a permis de donner la parole aux femmes et de les aider à comprendre leur propre sexualité.

Comment dépister et prendre en charge les violences conjugales en tant que soignant ?

8 mars 2024 dans Conseils sexo par

Les violences conjugales sont le résultat d’un lien dysfonctionnel dans le couple. Les violences entre partenaires intimes sont à situer dans des cycles de vie conjugaux et familiaux mais aussi dans l’histoire individuelle des membres du couple.

Il est très important de toujours avoir à l’esprit que les violences en général et les violences conjugales existent et surviennent quel que soit le niveau socio-culturel et professionnel des individus, des couples et des familles.

En 2020, suite au Grenelle des violences conjugales de 2019, le Ministère de la Justice a mis en place un certain nombre de dispositifs afin de renforcer la lutte contre les violences faites aux femmes par leur conjoint (sanctions pénales renforcées/mesures d’éloignement et de protection de la victime renforcée).

La ligne téléphonique du 3919 est maintenant accessible 24h/24, 7jours/7. Il s’agit souvent du premier recueil de la parole des femmes victimes. Le site internet dédié est très complet.

Le site du gouvernement « Arrêtons les violences » est également très bien renseigné et dispense des informations simples et claires que l’on peut aisément donner aux patientes.

La loi prévoit également de nouvelles mesures pour protéger les enfants qui sont des « co-victimes », étant les témoins des violences à l’encontre de leur mère et souvent d’eux-mêmes, à leur domicile.

Enfin, pour les femmes étrangères, ne maitrisant pas bien la langue française et/ou risquant de perdre leur titre de séjour en rompant avec leur compagnon et/ou en se signalant aux forces de l’ordre, sachez qu’il existe suivant les régions des avocats et des associations qui s’occupent spécifiquement de ces situations particulières.

En résumé, il y a trois éléments principaux à retenir dans la prévention des violences conjugales :

  • La nécessité d’une prise en charge en trois volets : service de justice / système de soins / associations
  • La nécessité de connaitre la spirale de la violence conjugale
  • La nécessité de la connaissance des situations à risques, notamment la grossesse et les séparations

L’histoire du féminisme et de la libération sexuelle : une lutte pour l’égalité des sexes

8 mars 2024 dans Actualités par

Depuis des siècles, les femmes ont été soumises à une oppression systémique et à des inégalités sociales, politiques et économiques. Tout au long de l’histoire, les femmes ont lutté pour la reconnaissance de leurs droits et pour une égalité de traitement avec les hommes. Le mouvement du féminisme est né de cette lutte pour l’égalité des sexes, qui a donné lieu à des progrès significatifs dans les domaines du droit, de la politique, de l’éducation, de la culture et de bien d’autres secteurs.

Cet article explore l’histoire du féminisme et de la libération sexuelle, en examinant les événements, les mouvements et les personnalités clés qui ont façonné cette lutte pour l’égalité des sexes.

Place de la femme face aux troubles sexuels masculins

8 mars 2024 dans Points de repères sexo par

La femme est souvent la grande oubliée du couple, lorsque le partenaire masculin présente une difficulté d’ordre sexuel.

Les dysfonctions sexuelles ont des causes multiples à rechercher, à la fois sur le versant médical, et d’autre part, psychologique.

De plus, la sexualité est à interroger à la lumière de la relation de couple et l’attitude des deux partenaires face à la pathologie sexuelle est importante dans la gestion de cette dernière et de sa prise en charge.

Quelles peuvent donc être les répercussions chez la femme, d’un trouble sexuel de son partenaire masculin ?

Les conséquences du Papillomavirus sur la sexualité

6 mars 2024 dans Maladies et sexualité par

L’infection HPV est un drame dans le monde actuel. Malgré le fait que la médecine dispose des moyens nécessaires, tels que la prévention, le dépistage et la vaccination, afin d’éradiquer cette maladie ; force est de constater que le papillomavirus continue à faire des ravages.

La prévention de l’infection HPV est ainsi un enjeu majeur de santé publique.

Le papillomavirus est un virus très répandu et contagieux :

  • C’est un virus extrêmement contagieux qui infecte la peau et les muqueuses (dont les muqueuses génitales).
  • Il est spécifique à l’espèce humaine et ne peut pas être transmis à d’autres espèces.
  • Les virus sont nus (non enveloppés) et stables, et leur taux de mutation est très bas.
  • Les virus favorisent la prolifération des cellules qu’ils infectent.

La famille des papillomavirus compte 200 types différents, dont 40 sont capables d’infecter la zone ano-génitale des femmes et des hommes.

Parmi ces nombreux types, il y a des virus HPV entrainant des formes pathologiques plus bénignes que d’autres :

  • les HPV non-oncogènes (qui n’entraînent pas le cancer), dits à bas risque : HPV6 et HPV11, qui sont responsables de 90 % des verrues génitales ;
  • les HPV oncogènes (ils vont pouvoir entraîner le cancer), dits à haut risque : 16, 18, 31, 35, 39, 45, 51, 52, 56, 58 et 59, qui sont notamment impliqués dans le développement du cancer du col de l’utérus.

Comment minimiser l’impact négatif de l’obésité sur la sexualité ?

4 mars 2024 dans Journées de santé, Maladies et sexualité par

Dans notre société où le nombre de personnes en surpoids augmente, maintenir une vie sexuelle et affective satisfaisante chez ces personnes devient un vrai challenge. En effet, les études ont démontré l’impact négatif de l’obésité sur la sexualité aussi bien chez l’homme (troubles de l’érection, diminution de la taille de la verge) que chez la femme (baisse du désir, baisse de la sensibilité et du plaisir).

Retentissement de l’endométriose sur la sexualité

4 mars 2024 dans Maladies et sexualité par

L’endométriose est une pathologie fréquente, dont la prévalence exacte n’est pas connue mais serait de l’ordre de 2 à 10 % dans la population générale féminine.

Sa physiopathologie n’est pas encore totalement claire.

On a longtemps pensé que cette maladie résultait d’un développement anarchique de la muqueuse utérine en dehors de la cavité utérine, à cause d’un phénomène de « menstruation rétrograde », mais des études ont montré que la composition du tissu qui se trouve en dehors de l’utérus chez les femmes atteintes d’endométriose est différente de celle du tissu endométrial normal.

Il a été proposé que le tissu endométrial en dehors de l’utérus pourrait provenir de cellules souches qui ont migré dans la cavité pelvienne pendant le développement embryonnaire. Ces cellules souches auraient ensuite la capacité de se différencier en tissu endométrial, même en dehors de l’utérus.