La prise en charge du cancer de la prostate peut avoir un impact significatif sur la santé sexuelle : après une chirurgie ou une radiothérapie, la dysfonction sexuelle représente bien souvent l'effet secondaire prédominant à long terme. Cette complication compromet le bien-être des patients et est étroitement liée à l’anxiété, aux troubles dépressifs, ainsi qu'à une moindre qualité de vie et des relations interpersonnelles.
Les traitements antitumoraux actuellement prescrits, tels que la thérapie hormonale (ou de privation d'androgènes), la chirurgie et la radiothérapie, peuvent également avoir des répercussions négatives sur les fonctions urinaires et intestinales.
Il est bien établi que la détérioration de la santé sexuelle est corrélée à une prévalence accrue de maladies chroniques, à un faible niveau d’activité physique et à un index de masse corporelle élevé. En outre, la survenue de symptômes spécifiques du cancer de la prostate ― notamment la dysfonction sexuelle, et la détresse qui en découle ― sont des aspects cruciaux à prendre en compte dans la prise en charge. Il est impératif d'accorder une attention particulière à la fonction sexuelle et aux problèmes liés à la vie intime des patients. Cette nécessité demeure souvent mal appréhendée, en particulier en cas de traitement lourd, même si la dysfonction érectile constitue un effet secondaire fréquent associé à la plupart des traitements du cancer de la prostate.
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Citer cet article: Quiz : cancer de la prostate et santé sexuelle - Medscape - 22 janv 2024.
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